Si le sujet de -22 degrés Celsius était la solitude hivernale, Ma voisine en maillot est son parfait contraire. On y traite d’exubérance estivale et de rapports humains. Il s’agit d’une authentique bluette. Pendant une importante panne d’électricité, en plein cœur de l’été, deux jeunes Montréalais vont enfin prendre le temps de se parler et de passer un moment ensemble. Cette microscopique histoire d’amour sert de fil d’Ariane à une mosaïque d’ambiances qui se veulent le reflet d’un certain « art de vivre » montréalais. En effet, l’auteur porte un regard très « carte postale » sur sa ville adoptive. Mais la véritable vocation du livre est probablement d’être une allégorie du vampirisme que le travail et le divertissement exercent sur nos vies contemporaines et de montrer l’état de béatitude dans lequel nous nous retrouvons lorsque nous réussissons à y échapper.