Luc Giard roule sa bosse depuis le début des années 80, tantôt dans le monde des arts visuels, tantôt dans celui de la bande dessinée. Un important caractère référentiel marque son œuvre. Les hautes instances du copyright ont mis un terme à la fougueuse lancée hergéenne du début de sa carrière. Sous leurs menaces, les albums Kesskiss passe Milou? et Tintin et son ti-gars furent retirés du marché. Sa démarche s’est ensuite orientée vers le travail du trait au pinceau. Son dessin, à la croisée de la calligraphie orientale, de l’art abstrait et des « cartoons » américains, a trouvé toute sa force dans cette nouvelle voie.