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Lolita Séchan

Lolita Séchan

Je m’appelle Lolita Séchan et je suis née à Paris le 9 août 1980, d’un père maigrichon et d’une mère maigrichonne (mais très beaux quand même). J’ai grandi à reculons dans un grenier retapé, au dernier étage d’un vieil immeuble du 4e arrondissement. Mes années d’enfance ont passé; j’ai découvert que j’aimais les groseilles, les yeux globuleux des poissons rouges, les amandes fraîches, le cinéma et l’écriture. Treize chats, deux chiens, une tortue, trois poissons et un hérisson ont partagé mon quotidien. Beaucoup sont morts aujourd’hui – ou ont été « confiés » au vétérinaire… - et maintenant j’envisage d’expatrier un orignal pour lui faire connaître la folie Parisienne. À onze ans, j’ai laissé mon enfance dans le grenier et j’ai suivi mes parents dans une maison de Montparnasse, aux murs trop hauts et trop bien repeints. Suite à ce « déracinement », les choses se sont précipitées. J’ai arpenté la plupart des continents, mangé des sushis à Tokyo, survécu à une inondation au Vietnam, partagé une chambre avec un macchabée à San Francisco, ramassé un caillou lourd de sens près de Cracovie et évité les crottes de chauves-souris à Bali. Quand, à la fin du secondaire, on nous a fait comprendre qu’il fallait se choisir un avenir (« si possible bien payé et pas trop idéaliste »), j’ai passé en revue tout ce que je rêvais de faire depuis longtemps. Après avoir éliminé marchande de glace, chirurgien de l’œil, astronaute volante et Japonaise (oui, Japonaise), il ne restait plus que le dessin, l’écriture et le cinéma. Alors, j’ai tout essayé, j’ai pris mon temps. Et finalement j’ai compris que ces trois « métiers » entretenaient une véritable liaison amoureuse, qu’aucun d’eux n’était « rentable » ni « réaliste » (mais qu’est-ce que l’est réellement? À part guichet automatique…) et qu’il n’était pas question que je fasse autre chose de ma vie! Sauf peut-être Japonaise… Hop! Un petit bond de six ans et me voilà à Montréal. Il était temps de fuir la France pour me trouver moi-même et pour laisser mon écriture respirer. La solitude, la neige et la poutine ont joué leur rôle : aujourd’hui je crois qu’il n’y a qu’au Québec que je peux écrire! Vingt-quatre ans à résumer dans une « bio », c’est beaucoup et rien à la fois… J’ai écrit Les cendres de maman dans le cadre d’un cours à l’université, mais mon plaisir à l’écrire a dépassé joyeusement les limites du cadre!